Exposition temporaire

Retour sur les expositions temporaires


Couleurs & lumières au jardin : Sylvaine Mouginot – Photographies

 

« Autodidacte au jardin, j’ai commencé à dessiner et à créer des massifs et plates-bandes à partir d’un terrain majoritairement en friche. Des paysagistes et jardiniers experts m’ont prodigué de précieux conseils, les plus importants de tous étant l’observation…et la patience !

Au fil des ans, j’ai développé les surfaces et les variétés, avec une prédilection pour les vivaces et les graminées. Après la préparation du terrain, la taille ou les plantations, j’aime revenir dans mes jardins, et prendre un temps magique, celui de l’observation. La photographie est une prise de note, un autre moyen de regarder. Simplement et silencieusement, contempler. »

En 2018, j’expérimente des tirages sur de nouveaux supports, tels que le plexiglas et ici l’aluminium Dibond®, pour mon exposition de printemps, actuellement en cours jusqu’au 10 Juin 2018, présentée entièrement en extérieur dans un jardin privé.

Ici à Matour, les photographies présentées seront sur 2 supports différents : papier/encadrement & aluminium Dibond®

SYLVAINE MOUGINOT
greenpiwigardens@orange.fr
07 81 99 29 04


La grande Guerre en 3D

L’exposition « La Grande Guerre en 3D », unique en France, a été présentée à la Maison des Patrimoines dans le cadre des commémorations de la Première guerre mondiale.
26 photos de la vie dans les tranchées, initialement en 2D, ont été restaurées et retravaillées informatiquement en 3D par Pascal Chantier, photographe à Matour.
Des lunettes spéciales ont été prêtées aux visiteurs afin de visualiser les photographies en relief.

 

La Maison des Patrimoines dans le cadre des commémorations de la Première guerre mondiale.
26 photos de la vie dans les tranchées, initialement en 2D, ont été restaurées et retravaillées informatiquement en 3D par Pascal Chantier, photographe à Matour.
Des lunettes spéciales ont été prêtées aux visiteurs afin de visualiser les photographies en relief.


«  JIPECE »

Après avoir vu l’œuvre de Jipécé, qu’elle soit poétique ou sculpturale, j’ai eu l'impression de découvrir un monde post apocalyptique. Comme si l’artiste avait vécu sa propre fin du monde. Il bricole l’acier tordu avec la même énergie qu’il triture les mots afin de leur offrir une sorte de renaissance. Ses poèmes sont profonds comme la mer et ses sculptures semblent être des épaves qu’on a extirpé de l’eau dans le seul but d’évoquer un certain naufrage. Il nous propose ainsi, une sorte de résurrection qui nous parle sans nous faire la morale.
Jipécé, suggère, Jipécé se tait et laisse la place à la mouvance des images, Jipécé est comme son art, superbe, décadent, intime, effrayé et infiniment mystérieux.Et l’on sent qu’il n’a pas d’autre choix que de sublimer les ruines magnifiques,afin de nous dire le passé, le présent et le futur ne font qu’un et que la vie mérite qu’on la retienne en nous. »
Texte Philippe SOHIER (metteur en scène théâtre)

« Je penserai à mes mots, ceux qui ne sortent plus, on oublie de penser au reste, à cet enfant du temps qui passe sur les murs de graffitis d’amour, des poètes disparus. Disparus pourtant on ne s’en va pas, à penser aux tissus silencieux, qui glissent le long des caresses d’alcôve, aux éphémères souffles des baisers seul et silencieux, à perdre les victoires des yeux brulants qui tendent la main de ceux qui courent les mers, dans l’eau des caniveaux, boitant l’incertitude, des soirs de pleine lune, oubliant qu’une arrière cour, bouée de secours trébuche le sentiment pour toujours, je vous fais la preuve avec politesse avec cet enfant secret qui garde mon jardin serein, avec des yeux vairons d’océan brulant »    
Texte Jipécé


« Objets de guerre » !

Dans le cadre de la commémoration du centenaire de la première guerre mondiale, la Maison des Patrimoines a présenté une exposition consacrée aux objets de guerre.
De nombreux panneaux ont été réalisés par M. Georges Ballet produisant des documents d’époque afin d’étayer l’exposition.
Lors des journées du patrimoine, deux collections supplémentaires ont permis d’enrichir le fonds proposé.
La recherche d’objets a été réalisée par les différents membres du groupe de travail «  Matour, un canton au son du tocsin » qui ont pris contact avec des familles dont un aïeul avait combattu et gardé un témoignage de cette époque et de la dure vie dans les tranchées.
Le prêt des objets et le travail de collecte a été coordonné par M. Pierre Berthoud, lui-même aidé par quelques membres du groupe de travail et par les agents de la Maison des Patrimoines.
Une centaine d’objets ont été prêtés dans le cadre géographique de l’ancien canton composé de 9 communes et ont pris place au rez-de-chaussée de la Maison des Patrimoines.
La présence même de ces objets, parfois légués avec solennité aux descendants, témoigne de notre attachement à la génération qui a vécu cette époque et suscite toujours l’émotion cent ans après.